Donnons un avenir à Brive
Depuis 3 ans, l’action du Conseil général comme de la ville nous parait à l’opposé des attentes des Brivistes. A l’image de l’ubuesque réalisation de « Brive les bois » - et grâce à l’action concertée de François HOLLANDE et de Philippe NAUCHE - Brive est maintenant aux abois.
Brive est aux abois en terme de sécurité. Fin 2010, le Nouvel Observateur a publié un classement de la délinquance des villes de plus de 10 000 habitants. Le Saviez-vous ? Brive-la-Gaillarde y est championne du Limousin. Derrière Limoges, Tulle, Guéret et Ussel, la ville de Brive est devenue la ville du Limousin où l’on est le moins en sécurité. Nombre de brivistes dirons que ce n’est pas étonnant ! Il suffit de voir comment la sécurité est traitée rien que sur la rue Toulzac.
Face à ce constat, il aurait été préférable que le Maire recrute 16 personnes supplémentaires pour la police municipale ou pour améliorer la propreté de notre ville, plutôt que de recruter 16 personnes pour la promotion d’une culture bien trop élitiste.
Brive est aux abois en terme de développement économique.Le Président du Conseil général comme le Maire de Brive ne peuvent se contenter d'adresser des lettres d’incompréhension aux ministres. Les brivistes attendent leurs élus plutôt dans l’action pour le développement économique de notre territoire. A une époque pas si lointaine, ce fut le cas avec les usines clés en main. Ces actions ne se limitaient pas à de la Com, mais agissaient sur le développement de l’emploi. Aujourd’hui, ceux qui sont en position de décision doivent faire preuve du même investissement pour la défense de nos emplois. Par exemple, Mécanic-Vallée dont le soutien remonte à plus de 12 ans, avec 3000€ de subventions ; Est-il normal qu’au lieu de cela, le Maire donne 10 fois plus pour l’organisation d’un concert avec le festival du Périgord noir ?
Depuis 3 ans, Brive a posé son maillot de leader pour endosser celui de suiveur. Face à cet immobilisme du Conseil général et de la ville, la sanction est tombée et elle est sévère. La barre des 50.000 habitants est tombée après une augmentation ininterrompue depuis 1999. Ce camouflet est un rappel à l’ordre sur les orientations des politiques départementales et municipales. Il sanctionne l’absence de prospective du Brive de Demain.
Dimanche 27 mars, donnons ensemble un avenir à notre cité gaillarde.